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Chute spectaculaire du QI : les smartphones pointés du doigt

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En 2050, la société fait face à un phénomène inquiétant : une chute drastique du quotient intellectuel moyen. Selon plusieurs études menées ces dernières décennies, cette baisse du QI serait en grande partie attribuable à l’omniprésence des smartphones et des technologies numériques. Jadis perçus comme des outils d’émancipation intellectuelle, ces dispositifs semblent aujourd’hui favoriser la passivité cognitive, réduisant la capacité de concentration, de réflexion et de mémorisation des individus.

Les racines de cette crise remontent aux années 2020, période où l’addiction aux écrans a atteint des sommets. Entre réseaux sociaux conçus pour maximiser l’engagement, vidéos courtes et scroll infini, le cerveau humain a progressivement perdu l’habitude d’un effort soutenu. Les jeunes générations, en particulier, ont grandi dans un monde où l’accès instantané à l’information a remplacé l’apprentissage en profondeur. De nombreux experts avaient pourtant mis en garde contre les effets de cette surcharge cognitive et la diminution de la pensée critique.

Aujourd’hui, les conséquences sont palpables. Les entreprises et institutions signalent une baisse généralisée des capacités analytiques et une montée de l’incapacité à résoudre des problèmes complexes sans assistance technologique. Les écoles tentent de réagir en réintroduisant des méthodes d’apprentissage favorisant l’effort intellectuel, tandis que certaines nations expérimentent des interdictions temporaires de smartphones pour redynamiser les facultés cognitives. Cependant, l’impact sur plusieurs générations déjà touchées reste un défi majeur à surmonter.

Face à cette crise cognitive, une question demeure : sommes-nous déjà allés trop loin ? Alors que certains prônent un retour à une vie plus analogique, d’autres estiment que l’avenir réside dans une symbiose plus intelligente entre l’humain et la technologie. Seule certitude, l’ère du smartphone roi a marqué un tournant dont les effets risquent d’être durables.

Disclaimer : les chroniques publiées sur le site - Les Chroniques de 2050 - sont des œuvres de fiction et d'anticipation. Toute ressemblance avec des événements réels, passés ou futurs, est purement fortuite.
Les informations présentées ne doivent en aucun cas être interprétées comme des prédictions, des conseils ou des faits établis.

Philippe Kessler est l'un des derniers journalistes survivants. Désormais, il travaille avec une équipe d’humanoïdes pour analyser et retranscrire la réalité du monde de 2050.

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