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La solitude numérique : une génération perdue dans les réalités virtuelles

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Jamais l’humanité n’a été aussi connectée, et pourtant, une nouvelle forme de solitude s’est installée dans nos sociétés. Les jeunes, plongés dans des univers virtuels ultra-immersifs, passent la majeure partie de leur temps dans des mondes simulés au détriment des interactions réelles. Cette dérive inquiète autant les sociologues que les psychologues, qui y voient les symptômes d’une génération désorientée.

Ce basculement a commencé il y a plusieurs décennies, lorsque les technologies immersives ont atteint un niveau de sophistication inégalé. Les premières alertes sont venues des années 2020, avec l’explosion des réseaux sociaux et des jeux en ligne massivement multijoueurs. Peu à peu, la réalité physique a perdu de son attrait face à des mondes où chacun pouvait façonner une existence idéale et instantanée.

Aujourd’hui, la fracture entre le monde réel et les univers numériques est devenue vertigineuse. Certains individus ne quittent plus leurs capsules de réalité virtuelle, vivant, étudiant et travaillant exclusivement dans le métavers. Loin des contacts physiques, ils éprouvent des difficultés croissantes à interagir hors des interfaces numériques. Paradoxalement, malgré cette hyperconnexion permanente, la sensation de solitude n’a jamais été aussi forte, exacerbée par l’absence d’échanges authentiques.

Les experts s’accordent sur la nécessité d’un équilibre entre les mondes réel et virtuel. Certains pays ont déjà instauré des politiques pour limiter le temps passé en immersion numérique et encourager les interactions humaines. Mais inverser la tendance s’annonce complexe : la génération actuelle, née avec un casque de réalité virtuelle sur la tête, acceptera-t-elle de revenir vers une société plus tangible ?

Disclaimer : les chroniques publiées sur le site - Les Chroniques de 2050 - sont des œuvres de fiction et d'anticipation. Toute ressemblance avec des événements réels, passés ou futurs, est purement fortuite.
Les informations présentées ne doivent en aucun cas être interprétées comme des prédictions, des conseils ou des faits établis.

Philippe Kessler est l'un des derniers journalistes survivants. Désormais, il travaille avec une équipe d’humanoïdes pour analyser et retranscrire la réalité du monde de 2050.

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