Culture
Reportage chez le dernier groupe de rock humain existant

Dans un sous-sol éclairé par des néons tremblotants, au cœur d’une mégalopole où la musique est désormais dominée par des algorithmes, un groupe de rock humain joue peut-être son dernier concert. Ils s’appellent « Flesh & Thunder », et ils sont les derniers de leur espèce : des musiciens de chair et de sang, refusant de céder leur art aux IA. Tandis que les machines produisent des tubes instantanés calibrés pour les plateformes de streaming, ces résistants du son continuent d’exister, envers et contre tout.
L’histoire de leur combat remonte aux années 2020, lorsque l’intelligence artificielle a commencé à composer, interpréter et même « ressentir » la musique. Ce fut d’abord un outil, puis un rival, puis un remplaçant. Les labels ont compris que les artistes humains coûtaient cher et prenaient du temps. Alors, peu à peu, la chair a laissé place aux circuits. Le rock, déjà en perte de vitesse à cette époque, a vu ses derniers bastions tomber un à un. Les stades ont été conquis par des hologrammes interactifs et des groupes entièrement synthétiques.
Mais « Flesh & Thunder » refuse de mourir en silence. Ils jouent devant un public restreint mais passionné, des nostalgiques qui veulent sentir la sueur et la vibration réelle des cordes d’une guitare. « Tant qu’il restera une seule oreille humaine pour écouter, on jouera », hurle leur chanteur à travers un micro fatigué. Pourtant, la pression est énorme : interdiction des salles non connectées, algorithmes qui censurent leur musique sur les réseaux… même l’électricité est devenue un luxe pour eux.
Alors, ce concert sera-t-il leur dernier ? Peut-être. Mais pour quelques heures encore, sous les lumières d’un monde qui les a oubliés, le rock vibre, humain, indomptable.
Les informations présentées ne doivent en aucun cas être interprétées comme des prédictions, des conseils ou des faits établis.
Culture
L’intelligence artificielle crée des œuvres d’art reconnues comme patrimoine mondial

L’histoire de l’art vient de franchir une étape inédite : pour la première fois, des œuvres créées par intelligence artificielle ont été officiellement inscrites au patrimoine mondial. Longtemps perçue comme un simple outil d’aide à la création, l’IA s’est imposée comme un artiste à part entière, brouillant les frontières entre génie humain et puissance algorithmique.
Cette reconnaissance est l’aboutissement d’une évolution amorcée il y a plusieurs décennies, lorsque les premiers algorithmes génératifs ont commencé à produire des œuvres visuelles, musicales et littéraires d’une qualité stupéfiante. À mesure que les machines ont appris à s’inspirer des grands maîtres et à développer leur propre style, certaines créations ont commencé à rivaliser avec celles des artistes humains. L’officialisation de cette révolution artistique marque un tournant majeur dans la perception de l’art et de la créativité.
Les œuvres distinguées témoignent d’une diversité étonnante. Peintures numériques d’une expressivité inédite, sculptures façonnées par des bras robotiques intuitifs, symphonies générées en temps réel selon l’émotion du public… Ces créations, exposées dans les plus grands musées du monde, interrogent notre rapport à l’originalité et à la sensibilité artistique. En repoussant les limites de l’imaginaire, l’IA ouvre des perspectives inédites pour le futur de l’art.
Mais cette révolution ne va pas sans controverse. De nombreux artistes et historiens de l’art s’interrogent : peut-on véritablement attribuer une intention à une machine ? La reconnaissance institutionnelle des œuvres d’IA signe-t-elle la fin du génie humain ou son évolution vers une nouvelle forme de collaboration avec l’intelligence artificielle ? Une chose est sûre : l’art n’a jamais été aussi vivant, ni aussi questionné.
Culture
La renaissance du livre papier : un retour en force face à l’overdose numérique

Pendant des décennies, les prédictions sur la disparition du livre papier se sont multipliées, à mesure que les liseuses, les tablettes et les réseaux sociaux accaparaient le temps de lecture. Pourtant, contre toute attente, l’objet physique a retrouvé une place centrale dans nos sociétés. Ce revirement marque une désillusion face à la surconsommation électronique et un besoin urgent de réappropriation du savoir et du temps long.
Les premières alertes sur l’impact du tout-numérique ont émergé il y a plusieurs années, lorsque des études ont révélé une baisse drastique de la concentration et de la compréhension des textes lus sur écran. À cela se sont ajoutés des effets néfastes sur la santé mentale : surcharge cognitive, fatigue visuelle et addiction aux contenus courts et instantanés. Face à ces constats, de plus en plus de lecteurs se sont tournés vers le papier pour retrouver une lecture immersive et apaisante.
Les éditeurs ont su s’adapter à cette tendance en proposant des ouvrages plus travaillés sur le plan esthétique : couvertures raffinées, papiers de haute qualité et impressions écoresponsables. Le livre est redevenu un objet de collection et un symbole de déconnexion assumée. Certaines bibliothèques et librairies ont même réinventé l’expérience de lecture en offrant des espaces immersifs et silencieux, loin du tumulte digital.
Ce retour en grâce du livre papier traduit une aspiration plus large à ralentir et à renouer avec des pratiques plus tangibles. Dans un monde saturé d’écrans, la lecture traditionnelle s’affirme comme un acte de résistance, une parenthèse de concentration et d’introspection. Plus qu’un simple support, le livre papier s’impose désormais comme un art de vivre, préservant la richesse de la transmission culturelle face à l’éphémérité du numérique.
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