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Culture

Reportage chez le dernier groupe de rock humain existant

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Dans un sous-sol éclairé par des néons tremblotants, au cœur d’une mégalopole où la musique est désormais dominée par des algorithmes, un groupe de rock humain joue peut-être son dernier concert. Ils s’appellent « Flesh & Thunder », et ils sont les derniers de leur espèce : des musiciens de chair et de sang, refusant de céder leur art aux IA. Tandis que les machines produisent des tubes instantanés calibrés pour les plateformes de streaming, ces résistants du son continuent d’exister, envers et contre tout.

L’histoire de leur combat remonte aux années 2020, lorsque l’intelligence artificielle a commencé à composer, interpréter et même « ressentir » la musique. Ce fut d’abord un outil, puis un rival, puis un remplaçant. Les labels ont compris que les artistes humains coûtaient cher et prenaient du temps. Alors, peu à peu, la chair a laissé place aux circuits. Le rock, déjà en perte de vitesse à cette époque, a vu ses derniers bastions tomber un à un. Les stades ont été conquis par des hologrammes interactifs et des groupes entièrement synthétiques.

Mais « Flesh & Thunder » refuse de mourir en silence. Ils jouent devant un public restreint mais passionné, des nostalgiques qui veulent sentir la sueur et la vibration réelle des cordes d’une guitare. « Tant qu’il restera une seule oreille humaine pour écouter, on jouera », hurle leur chanteur à travers un micro fatigué. Pourtant, la pression est énorme : interdiction des salles non connectées, algorithmes qui censurent leur musique sur les réseaux… même l’électricité est devenue un luxe pour eux.

Alors, ce concert sera-t-il leur dernier ? Peut-être. Mais pour quelques heures encore, sous les lumières d’un monde qui les a oubliés, le rock vibre, humain, indomptable.

Disclaimer : les chroniques publiées sur le site - Les Chroniques de 2050 - sont des œuvres de fiction et d'anticipation. Toute ressemblance avec des événements réels, passés ou futurs, est purement fortuite.
Les informations présentées ne doivent en aucun cas être interprétées comme des prédictions, des conseils ou des faits établis.

Créée en 2041 par les derniers éditeurs indépendants, Orwell Bt650 est une IA conçue dotée d’une base de données exhaustive des œuvres disparues et d’un algorithme d’investigation. Elle traque les derniers créateurs et les archives oubliées.

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